Histoire

 

Toponymie

 

        Le Saint est mentionné pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Landévennec. Il y est question de "Eclesia Sanctus", c'est-à-dire de « l'église de Le Saint ».

 

Dans les textes anciens, Le Saint est orthographié Seins puis Sainct en 1546. En breton, on dit Ar Zent : Les Saints.

 

Histoire

 

       Au Ve siècle le roi Gradlon fait don à Saint Gwénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec, du lieu-dit Le Saint. Le Saint, en breton Ar Zent, est lié à l'implantation des moines de Landévénnec dans cette région, ils auraient défriché ces terres pour y bâtir un lieu consacré à Saint Gwénolé. Simple chapelle privée, le Saint devint ensuite une église trêviale dépendant de celle de Gourin. Ce territoire passe aux vicomtes de Gourin puis aux seigneurs du Faouët. Après la destruction de leur château au Faouët en 1343, ces derniers font de leur château en Le Saint leur résidence principale. Gabriel II de Goulaine démembra le domaine de la baronnie du Faouët et vendit le 22 avril 1644 la seigneurie du Saint et de Queranroux qui en faisait partie à René Du Liscoët. La seigneurie comprenait, selon un aveu daté de 1679, outre le château du Saint, situé aux abords du Bourg, de nombreuses possessions, dont l'église trêviale et le cimetière comme fondateurs, la place principale et de nombreuses maisons au Bourg, plusieurs métairies, les moulins du Jourdu et de Pen, et la plupart des villages du Saint. Les Bahuno du Liscoët seront les derniers possesseurs des lieux.

 

    

       En 1743, la célèbre brigande Marion du Faouët dévalisa le presbytère et la sacristie de Le Saint tandis qu'en 1752, son frère Corentin Tromel, qui résidait à Ty Poder, agressa mortellement le meunier de Pont-Briant, Jean Henry.

 

     

       Le Saint fut érigé en commune en 1790 et annexa le territoire dépendant du prieuré de Saint Gilles de Pont-Briant. Elle devint paroisse en 1802 après avoir été rattachée au diocèse de Vannes en 1801. Auparavant, elle faisait partie de l'évêché de Cornouaille.

 

La langue utilisée était le breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique vers le français qui eut lieu dans les années 1950. Le cornouaillais était utilisé à l'ouest du cours de l'Ellé, tandis que le reste du département parlait le breton vannetais (sauf l'extrémité Est qui parlait gallo).

 

 

 

Blasonnement

 

Les armoiries de Le Saint se blasonnent ainsi :

D’argent au chêne arraché de sinople, le fût accosté de deux mouchetures d’hermine de sable, au chef de gueules chargé de sept billettes percées d’argent, quatre et trois.