Patrimoine

Les monuments religieux

L'église paroissiale

     Le porche sud du XVIe siècle est de style flamboyant et présente un arc cintre surmonté d'une arcade à crosse et à chou. Vers l'an 1110 un seigneur du nom d'Epoues ou Epones avait fait construire une chapelle dont il fit don aux moines de Landévennec. Cette chapelle aurait été détruite en 1573. L'église actuelle porte la date de 1575 au-dessus de la fenêtre occidentale du bras sud. La partie orientale a été reconstruite en 1847 après effondrement. En 1954 eut lieu la restauration de la partie orientale et le remplacement de la toiture. Le clocher carré construit en 1724 est surmonté d'un petit dôme octogonal qui accentue sa forme massive. L'église mesure 33 m sur 10 m environ. Ses arcades en plein-cintre ou en ogive sont portées sur de courts piliers à simple tailloir. Dans le transept sud, on peut voir sur une sablière l'écusson des Guegan de Kerbiquet. Dans le transept nord on remarque un groupe en bois (XVIIe siècle) représentant sainte Anne, la Vierge et I'Enfant. Au fond de l'abside, un tableau : l'Adoration des bergers (XVIIe siècle). Le porche sud (XVIe siècle) présente un arc plein cintre surmonté d'une arcade à crosse et chou. L'ossuaire, de la même époque, adossé à la face sud, est percé d'une fenêtre rectangulaire visée en quatre formes tricotées.

Le Calvaire

     Dans un enclos au nord-est de l'église, un calvaire de 3 m de haut date de la fin du XVIIIe siècle - début du XIXe siècle. Sur le socle en retrait, on peut encore distinguer une Vierge de Pitié en granit, datant sans doute du XVe siècle .

La fontaine Saint Samuel

     À 500 mètres à peine de l'église, à la sortie sud-ouest du bourg, par la route de Guiscriff. Cette fontaine, construite probablement au XVIIe siècle est formée d'une enceinte en granit façonné formant banc et délimitant un espace ovoïde dallé. La statue représentant un pèlerin à l'intérieur de la niche peut dater du XVIe siècle alors que la statue de saint Samuel qui domine l'ensemble est du XIXe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

            Notre dame de Lourdes:

Sa chapelle, son bois, sa grotte

 

          À la sortie Est du bourg, prendre la direction de la route dite du Château (de ce château du XIVe siècle il ne reste hélas que des ruines).

      On peut d'abord descendre dans le petit bois et suivre le sentier jusqu'au bas. Là, dans un site merveilleux et qui invite au recueillement, une reproduction de la grotte de Massabielle. Cette grotte fut construite en 1876, année qui suivit le premier pèlerinage du diocèse de Vannes à Lourdes. Le jour du pardon, les pèlerins sont rassemblés sous l'abondante frondaison du Bois disposé en amphithéâtre naturel, face à l'autel, qui lui-même fait face à la grotte.

       Du Bois on remontera par les lacets jusqu'à la coquette chapelle construite en 1892 et dédiée à Notre-Dame de Lourdes. Elle abrite dans son chœur les statues de sainte Geneviève, saint François d'Assises, sainte Thérèse et saint Yves. Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet. Messe déjà la veille au soir, avec procession aux flambeaux dans le bois jusqu'à la chapelle.


La chapelle de Saint Gilles

     Située à 5 km au sud du bourg, sur la route de Pont-Priant, elle la plus renommée de nos chapelles de campagne. Cette chapelle faisait partie du Prieuré de Pont-Priant, fondée en 1108 par un vicomte du Poher (région de Carhaix). Le prieuré fut donné vers 1129 à l'abbaye de Quimperlé par Tanguy 1 vicomte de Gourin. Au XVIIIe siècle, la chapel1e servait de succursale à la trève du Saint : on y célébrait baptêmes, mariages et sépultures. Les murs furent restaurés en 1883 et la toiture en 1923. Le retable provient de l’église Saint-Paterne de Vannes. On peut remarquer, à droite du retable, un groupe du XVIIe représentant saint Gilles caressant une biche et à gauche, une Vierge à l'enfant, Notre-Dame des Grâces, de la fin du XVIIe. Saint Gilles est invoqué contre les rhumatismes et les douleurs articulaires.

La chapelle de Saint - Trémeur Cette chapelle, située à 4 km à l'ouest du bourg, dans une vallée d'accès difficile, est loin de toute habitation. On peut s'y rendre soit par Roshéry (prendre la route de Guiscriff) soit par Goaskellek ou Pennerc'h (prendre l'ancienne route de Gourin dite route du Kellenek, et tourner à gauche à Kervidiern). La chapelle a été construite à la fin du XVIe siècle. Son architecture n'a rien de particulier. Par contre, deux statues qui s'y trouvaient méritent une attention spéciale : - un groupe représentant une Vierge de pitié en bois polychrome du XVe (classée monument historique en 1969), - un groupe représentant la Sainte-Trinité, du l'âme siècle. Ces deux groupes sont visibles dans l’église paroissiale au bourg.

Chapelle de Saint Jeanne de Chantal

       Située à 2 km au nord du bourg, par la route de Gourin. Cette chapelle qui fut construite en 1827 présente un plan original avec sa sacristie accolée, une charpente initialement lambrissée et des sablières moulurées. On remarquera l'originalité du plan de la façade. Elle a été entièrement restaurée par une équipe de bénévole du quartier. Le lambris de la voute a été enlevé et laisse apparente une belle charpente de chêne et de châtaignier. Sainte Jeanne est invoquée contre la fièvre.

Le pardon de Sainte Jeanne a lieu tout les deuxièmes dimanches d'août


Clocheton érigé à l'emplacement de la chapelle

Les vestiges de la chapelle

Saint-Adrien

à Bouthiry

      Chapelle située à 3 km au nord du bourg, sur la D 769 Le Faouët - Gourin. C'était un édifice du XVIe siècle, de style ogival, à meneaux flamboyants et contreforts. Cette chapelle, qui n'était plus entretenue depuis 1905, fut démolie en 1932, et ses pierres ont servi à la construction de la mairie actuelle. Un clocheton élevé à l'emplacement de la chapelle rappelle l'existence de saint Adrien de Bouthiry. On peut voir sur ce clocheton la statue de saint Adrien (XVIe siècle). On remarquera aussi, au bord de la route, le curieux calvaire du XVI è siècle.

   


Chapelle de Saint - Méen

      Cette chapelle, située à 4 km à l'ouest du bourg sur la vieille route de Gourin (route du Kellenek), fut construite vers la fin du XVIe siècle par le seigneur du Faouët. C'est une jolie chapelle à transept unique (côté nord), pilier et fenêtres, les unes en plein cintre, les autres en arc brisé. Clocheton surmontant le mur occidental. Le montant en bois de la cloche porte la date de 1834. 

La chapelle de Saint-Méen a été classée monument historique en 1934. À 200 m à l’est de la chapelle, on trouve la fontaine de dévotion, au style seigneurial et dont une pierre porte la date de 1615.


Les monuments locaux